[Vidéo] Conférence de presse : travailleurs essentiels, 5 ans après la crise de la covid. Témoignages de salariés.
Alors qu'elles et ils étaient en première ligne pour nettoyer, nourrir, protéger pendant la crise covid, les travailleuses et les travailleurs essentiels des secteurs du commerce alimentaire, de la propreté, des services à la personne, de la restauration collective ou encore de la sécurité privée ne voient toujours rien venir en termes d'amélioration de leur pouvoir d'achat et de leurs conditions de travail. Les premiers niveaux de salaires restent au SMIC et les conditions de travail se dégradent. 15 grands témoins issus de ces secteurs témoignent avec un triste constat : l'absence quasi totale de reconnaissance.
Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes
Dans la branche des entreprises de Services à la personne :
Entre 2020 et 2025 :
1,65 € d’augmentation horaire pour le plus bas niveau (qui est en dessous du smic).
Pour le niveau le plus haut de la grille, 1,92€ de l’heure.
Dans la branche restauration collective :
Le 1er niveau de rémunération est resté au SMIC. Il n’a fait que suivre les revalorisations du SMIC.
Dans la branche Propreté
L’augmentation de 2% prévue cette année pour les salariés de la propreté correspond à 49 cts de plus que le SMIC ... 300 000 salariés sont concernés par ces quelques centimes d'augmentation.
Dans la branche Commerce de gros et de détail à prédominance alimentaire (Entreprises comme Carrefour, Auchan, Lidl)
En cinq ans, le premier niveau de la grille des salaires a augmenté de 1€85/h ; 3,31€ pour le niveau 8 (le plus haut).
Dans la branche de la prévention-sécurité
En 2025, le premier niveau des salaire est 30,74€ au dessus du SMIC. En 2020, le premier niveau était en dessous du SMIC.
Les salariés de ce secteur travaillent la nuit, les dimanches et jours fériers pour des heures majorées de 10% uniquement.
