Restauration rapide

  • Restauration rapide

IDCC 1501 – CCN 3245

Chiffres clés du secteur

  • 170 000 salariés

Grilles des salaires en vigueur

Grilles des salaires en vigueur — Taux horaire minimum brut
Niveau Échelon Taux horaire minimum brut
Niveau 1Échelon A11,65 €
Niveau 1Échelon B11,67 €
Niveau IIÉchelon A12,02 €
Niveau IIÉchelon B12,25 €
Niveau IIIÉchelon A12,61 €
Niveau IIIÉchelon B12,72 €
Niveau IIIÉchelon C13,75 €
Niveau IVÉchelon A14,76 €
Niveau IVÉchelon B15,18 €
Niveau IVÉchelon C15,79 €
Niveau IVÉchelon D17,05 €
Rémunération minimale annuelle brute — tous éléments de salaire confondus
Niveau Échelon Montant annuel
Niveau VÉchelon A43 899,49 €
Niveau VÉchelon B45 263,24 €
Niveau VÉchelon C71 197,75 €

Smic applicable depuis le 1er novembre 2024 

Au 1er novembre 2024, le montant du Smic est augmenté de 2% et s'élève à 1 801,80 € brut par mois, soit 1 426,30 € net pour 35 heures hebdomadaires.

Qualité de vie au travail, dispositions applicables au 1er janvier 2025 

(arrêté du 13 décembre 2024 portant extension de l'avenant 69)

Jours de repos

Dans la poursuite des mesures prises par les organisations syndicales et patronales représentatives par l'avenant n°66 du 28 avril 2023, lequel assurait le bénéfice d'au moins 8 week-ends de repos sur la période allant de la date de l'accord (28 avril 2023) au 31 décembre 2024, les organisations syndicales et patronales représentatives souhaitent ancrer ce droit au repos en attribuant au minimum 8 week-ends de repos par an à compter de la signature de l'accord.

Cette mesure vise à poursuivre l'amélioration de l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle des salariés de la branche de la restauration rapide.

Un week-end s'entendant comme les deux jours consécutifs suivants :

  • vendredi et samedi ;
  • samedi et dimanche ou ;
  • dimanche et

Article 2 : Travail de nuit : revalorisation de la prise en charge des frais de taxi/VTC

Les parties au présent accord souhaitent prendre en compte les contraintes particulières des collaborateurs travaillant de nuit. au sens de l'article 36.a.1 de la Convention collective nationale de la restauration rapide.

En conséquence, les organisations syndicales et patronales représentatives souhaitent, lorsque les salariés de la branche de la restauration rapide sont amenés à quitter leur travail après 22 heures et dans la mesure où ils ne disposent pas de moyen de transport en commun, améliorer les montants de prise en charge de leurs frais réels de taxi ou VTC dans la limite d'un plafond de 23€ par course lorsque le lieu de travail est situé en lie-de-France et de 22€ par course pour le reste de la France.

À cet effet, l'article 36.b de la convention collective nationale de la restauration rapide est modifié comme suit:

« Article 36,b : Indemnisation du transport

" Tout salarié quittant son travail après 22 heures, dans la mesure où il ne dispose pas de moyen de transport en commun, se veffa rembourser, sur justificatffs et sous réserve des avantages plus favorables dont pourrait profrter le salarié, ses frais de taxi ou de VTC dans la limite d'un plafond de :

23 € par course si le lieu de travail est situé en lie-de-France ;

22 € par course si le lieu de travail est situé en province. [...]. »

Article 3 : Travail de nuit : ouverture de la prise en charge des frais en cas d'utilisation d'un service (plateforme) de covoiturage

Les organisations syndicales et patronales représentatives conviennent d'ouvrir la possibilité aux travailleurs de nuit d'être remboursés, lorsqu'ils quittent leur travail après 22 heures et lorsqu'ils ne disposent pas de transport en commun, des frais engagés pour l'utilisation d'une plateforme de service de covoiturage, sur présentation d'un justificatif.

Cette indemnisation est fixée sur les mêmes montants que pour les frais de taxis et de VTC. L'article 36.b de la Convention collective est complété en ce sens :

« Article 36.b : Indemnisation du transport

« Tout salarié quittant son travail après 22 heures, dans la mesure où il ne dispose pas de moyen de transport en commun, se verra rembourser, sur justificatifs et sous réserve des avantages plus favorables dont pourrait profiter le salarié, ses frais de taxi ou de VTC dans la limite d'un plafond de :

23 € par course si le lieu de travail est situé en /le-de-France ;

22 € par course si le lieu de travail est situé en province.

 

Peut également être pris en charge, le recours par le salarié à un service de covoiturage (plateforme type Blablacar, Karos, Kombo, etc. ")- Le salarié se verra rembourser à hauteur des plafonds précités et sur présentation d'un justificatif.

Représentativité syndicale, arrêté publié en 2025

Représentativité de la restauration rapide

Représentativité patronale

  • 93,61 % Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR)

  • 6,39 % Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH)

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