La CFDT demande la prise en charge de l’activité partielle pour tous les salariés de la restauration rapide. Non aux livraisons de confort, oui à la sécurité des salariés !

Publié le 06/04/2020

Pour rappel, après les annonces du Président de la République de fermer à l’accueil du public l'ensemble des commerces non vitaux dont la restauration, la vente à emporter, le drive et la livraison à domicile ont été autorisés à poursuivre leur activité.

Le SNARR, l’organisation principale de la branche restauration rapide, a posé un ensemble de questions au ministère du travail.

Pour rappel, après les annonces du Président de la République de fermer à l’accueil du public l'ensemble des commerces non vitaux dont la restauration, la vente à emporter, le drive et la livraison à domicile ont été autorisés à poursuivre leur activité.

Le SNARR, l’organisation principale de la branche restauration rapide, a posé un ensemble de questions au ministère du travail.

La diffusion de ce questions/réponses provoque un vent de panique parmi les salariés qui en ont pris connaissance, en raison de l’indication selon laquelle l’activité partielle ne serait pas prise en charge pour les restaurants fermant leur activité de livraison et de vente à emporter.

Leur crainte : la réouverture de leur établissement du fait qu’ils seraient exclus du dispositif d’activité partielle.

La CFDT Services rappelle, qu’en cette période de crise sanitaire, elle n’est pas opposée aux livraisons essentielles (médicaments, livraison de repas à nos aînés…) dans des conditions de sécurité mais s’oppose à toute forme de livraisons de confort.

La CFDT Services refuse de mettre en danger la santé de milliers de salariés de ce secteur. 170 000 salariés attendent des clarifications sur leur accès au dispositif d’activité partielle. Aucun établissement de la restauration rapide :

  • ne peut garantir la mise en place des gestes barrières ;
  • ne peut équiper ses salariés d’équipements de protection individuelle nécessaire ;
  • ne peut garantir la sécurité sanitaire des salariés dans leur espace de travail (cuisine en particulier) ;
  • ne peut garantir la sécurité des salariés utilisant les transports en commun.

Les locaux de ces établissements (vestiaire et cuisine) ne sont pas adaptés au respect de la distanciation sociale (1 mètre de distance pour la réalisation des tâches). Pire, le travail s’effectue à la chaîne pour respecter l’hygiène et le process industriel.

Il existe donc un risque réel de contamination entre salariés et entre salariés et clients.

La CFDT Services exige du gouvernement qu’il ferme les entreprises de restauration rapide (y compris drive et livraison à domicile) et leur ouvre l’accès au dispositif d’activité partielle.