INDITEX France (Zara, Pull and Bear, Bershka …) : la CFDT ne signe pas le plan de sauvegarde de l’emploi et dénonce le mépris assumé de l’entreprise pour ses salariés

Publié le 09/03/2021

Sous couvert de l’adaptation d’un accord de branche qui prévoit la mise en place d’un minima de rémunération fixe sans prise en compte des variables, Inditex France (9500 salariés) a invité ses salariés à accepter une modification de leur structure de rémunération pour motif économique.

Si 95% des cadres ont accepté un avenant à leur contrat de travail (souvent pour éviter d’être muté en cas de refus), 72 salariés ont refusé de signer ce document et les dirigeants français ont engagé les négociations concernant un plan de sauvegarde de l’emploi.

Un comité social et économique central s’est tenu hier sur le projet de licenciement collectif pour motif économique.

La CFDT qui a signé l’accord de branche n’était pas favorable à la modification du système de rémunération des salariés et ne signera pas non plus ce plan de sauvegarde de l’emploi.

Les mesures d’accompagnement pour les salariés concernés ne sont pas à la hauteur des résultats du groupe qui semble considérer que les salariés veulent  profiter de ce PSE pour s’enrichir.

Davantage de moyens pour garantir des perspectives d’avenir aux 72 salariés concernés représenteraient une goutte d’eau, notamment par rapport aux 130 millions d'euros investis dernièrement par le groupe pour l'extension de son siège social. Et qui plus est dans une période où les perspectives d’emploi sont si incertaines.

Pour la CFDT, cette marque de mépris n’est pas admissible.

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