Signature du second contrat du Comité stratégique de la filière Mode et Luxe

Publié le 15/05/2023

Emploi, formation, relocalisation de l’industrie, décarbonation, transparence vis-à-vis du consommateur, tels sont les principaux thèmes égrainés dans le nouveau contrat de filière signé le 29 mars dernier à Paris.

C’est dans le cadre du salon du Made in France qui se tenait au Carreau du Temple dans le IIIème arrondissement, devant un parterre réunissant la plupart des acteurs de l’industrie de l’habillement, du cuir et du textile que la CFDT, FO, Guillaume de Seynes, Président du Comité Stratégique de la Filière, Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont concrétisé par leurs signatures, le fruit des deux dernières années de travaux.

Dans la continuité du précédent, ce contrat se déploie autour de quatre axes structurants, la formation et l’attractivité des métiers techniques, l’accompagnement des entreprises pour la relocalisation de l’industrie en France, le développement durable, et l’acculturation numérique. Chaque axe se décline en mesures dotées de moyens humains, financiers et d’échéances précises. Le tout pour un budget de près de 1 800 000€ à la charge des branches, des entreprises et de l’Etat.

S’il en était besoin, cela illustre une fois de plus la plus-value d’avancer paritairement à une époque où les organisations syndicales se retrouvent exclues par le pouvoir en place des instances où se construit l’avenir des filières. C’est sur ce point que nous avons appuyé lors de notre intervention, le travail réalisé par les militants CFDT dans les branches, les Commissions paritaires nationales emploi et formation professionnelles (CPNEFP) et au sein des Opérateurs de compétences (OPCO) qui permet d’apporter des solutions de compromis au plus près de la réalité de ce que vivent les salariés de ces industries par la pratique de leurs savoir-faire.

La réalisation des mesures de ce contrat devrait donc aboutir à une évolution qualitative des parcours de formation, à la relocalisation de certaines industries jusqu’alors positionnées principalement en Asie, ainsi que d’une prise en compte des enjeux écologiques et technologiques dans l’évolution des entreprises de ces secteurs. Charge à nous, donc de faire la promotion de ces travaux et de continuer d’y participer activement.

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