Les syndicats reçus au ministère du Travail pour lever les freins à l’accord sur l’activité partielle de longue durée dans les hôtels-cafés-restaurants 

Publié le 02/03/2021

Les organisations syndicales de la branche Hôtels-Cafés-Restaurants (HCR) ont été reçues ce jour par le ministère du Travail pour échanger sur l’accord relatif à l’activité partielle de longue durée (APLD) contre lequel la CGT et FO ont exercé leur droit d’opposition. La CFDT a réaffirmé l’importance de cet accord pour limiter la perte de pouvoir d’achat des salariés et l’impact sur les entreprises de l’arrêt de l’activité.

Pour la CFDT, le rôle des partenaires sociaux dans les négociations collectives est primordial. Le contexte de cette crise sanitaire appelle à prendre les mesures indispensables comme la mise en place encadrée par un accord de l’APLD.

Dans cet objectif, les organisations patronales et syndicales de la branche Hôtels-Cafés-Restaurants se sont engagées dans des négociations qui ont abouti à un accord APLD signé par la CFDT et la CFE-CGC, le ministère du Travail ayant confirmé la prise en charge des heures conventionnelles.

Comme le souligne Stéphanie Dayan, secrétaire nationale à la fédération des Services « Cet accord n’est pas le meilleur ni le plus beau mais il peut sauver des milliers d’emplois. Sans accord APLD, un salarié perdrait 10% de son salaire horaire brut et ses 4 heures supplémentaires. De même, pour l’employeur, dont l’allocation diminue déjà entre l’activité partielle COVID actuelle (70%) et l’APLD (60%), les conséquences de l’application du dispositif de droit commun au 30 juin 2021 seraient catastrophiques. »

Pour la CFDT Services, il serait préjudiciable aux salariés de la branche des HCR, et notamment aux salariés des TPE, de ne pas signer cet accord APLD qui apporte des mesures de soutien appropriées et efficaces même si elle aurait souhaité un effort plus important des organisations patronales. 

Pour la CFDT Services, cet accord est un compromis acceptable pour les salariés.

Le gouvernement demande aux partenaires sociaux de s’engager dans de nouvelles négociations pour qu’un accord APLD soit signé et appliqué d’ici fin juin 2021. 

740 000 salariés et 200 000 entreprises dont 98% de TPE sont concernés.

La situation du secteur appelle à la responsabilité et à la lucidité.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS