La CFDT pointe les dangers de l’accord sur l’activité partielle longue durée dans la branche des agences de voyage.

Publié le 11/01/2021

La CFDT n’est pas signataire de l’accord sur l’activité partielle de longue durée (APLD) dans la branche des agences de voyages.

Alors que la crise sanitaire a durement fragilisé le secteur du tourisme et que la modulation du taux de prise en charge à 70% du salaire brut a été prorogée jusqu’au 30 juin 2021, cet accord ne contient pas d’engagements en termes de maintien dans l’emploi et de formation pour sécuriser l’avenir des plus de 30 000 salariés du secteur.

Avec cet accord, une entreprise dans une situation économique difficile pourrait mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi (TUI) ou des ruptures conventionnelles individuelles ou collectives comme c’est déjà le cas chez GBT sans avoir à respecter l’engagement de maintien dans l’emploi des postes en activité partielle, tout en profitant des différentes aides publiques mises en place justement pour conserver lesdits emplois.

Pour la CFDT, cet accord est dangereux car il permet, par un document unilatéral de branche, une exemption du maintien dans l’emploi, ce qui démontre un manque d’éthique de la part des employeurs.

Nous concédons que le secteur du tourisme est particulièrement impacté par la crise, nous rappelons aussi que les aides de l’État ont pour objectif de sauvegarder l’emploi, ce qui n’est clairement pas le cas de cet accord.

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