La fin du groupe Vivarte doit servir à protéger nos entreprises et nos emplois dans « le monde d’après »

Publié le 30/04/2020

En pleine crise sanitaire, le groupe Vivarte continue tranquillement son business plan au détriment de l’emploi. Les actionnaires (Anchorage Capital Partners) pressent le bouton et font monter la tension d’un cran avec l’arrêt de l’approvisionnement des 860 magasins La Halle. Une stratégie qui signe la mort des plateformes logistiques et l’agonie des magasins.

La CFDT de Vivarte, premier syndicat dans le groupe et les magasins La Halle, n’est pas surprise. Elle dénonce les dangers des fonds vautours pour l’emploi depuis des années.

Difficile pour les 6000 salariés de l’enseigne, magasins et plateformes logistiques, de garder un petit bout d’espérance.

Les magasins seront vendus, avec le lot d’incertitudes que cela implique. L’emblématique enseigne André, dont s’est séparé le groupe en 2017, est aujourd’hui en redressement judiciaire.

Avant elle, d’autres enseignes du groupe comme la Compagnie Vosgienne de la chaussure avaient suivi le même chemin.

La Fédération des Services et l’équipe de la CFDT Vivarte sont mobilisés afin d’activer tous les leviers possibles pour la sécurisation professionnelle des salariés.

Vivarte est le triste exemple d'enseignes populaires qui disparaissent sous les griffes de fonds vautours. Cette catastrophe sociale - qui touchera aussi les emplois indirects (intérimaires, salariés de la propreté, de la sécurité, du transport) - doit alerter le ministère de l’économie et des finances et le ministère du travail pour le "monde d'après".

Pour Vivarte, c'est trop tard mais pensons dès aujourd'hui à protéger nos belles entreprises et les salariés qui leur permettent d’exister, de se développer et de prospérer.

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