La CFDT dénonce l’opportunisme financier de Decathlon sur fonds publics

Publié le 18/02/2021

Decathlon (Groupe Mulliez) est parmi les entreprises qui continuent à enregistrer une progression de leurs bénéfices. L’entreprise a versé à ses actionnaires 300 millions de dividendes en 2020.

Malgré cette santé presque insolente dans le contexte que nous connaissons et l’appel général à la solidarité, Decathlon profite des aides de l’État mais refuse « pour raisons économiques » de compenser la perte de salaire (16%) des travailleurs placés en activité partielle.

Le salaire de ces travailleurs est très proche du SMIC dans la grande majorité des cas et le coût du maintien des salaires serait d’environ 400 000 euros pour l’entreprise sur le mois de février, un engagement financer moindre en comparaison avec les dividendes versés aux actionnaires.

L’entreprise ne subit pas de pertes, ses ventes en ligne sont en très large progression et permettent de maintenir un équilibre solide grâce aux efforts des salariés, depuis de nombreux mois, avec des conditions de travail difficiles.

Pour la CFDT, Decathlon atteint les limites de l’optimisation financière  en fragilisant la situation des salariés et doit revenir sur sa décision.  

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